Festival
ANGOULÊME 2014 – JOUR 1
C’est un climat d’une rare douceur qui a accueilli le public de cette 41e édition du Festival d’Angoulême. L’équipe de Coyote aurait pu en profiter pour siffler des cognacs, au soleil, en terrasse, mais non : nous avons préféré attaquer par les expositions phare de l’événement.
C’est un climat d’une rare douceur qui a accueilli le public de cette 41e édition du Festival d’Angoulême. L’équipe de Coyote aurait pu en profiter pour siffler des cognacs, au soleil, en terrasse, mais non : nous avons préféré attaquer par les expositions phare de l’événement.
A commencer par celle située au Vaisseau Moebius, entièrement dédiée à l’œuvre de Jacques Tardi sur la première guerre mondiale. L’intégrale des originaux de PUTAIN DE GUERRE, exposés en double exemplaire (les planches encrées en vis-à-vis de leur version finale colorisée) met en évidence le talent du dessinateur aussi bien sur la technique pure que la mise en scène ou le réalisme des situations (grâce au travail de documentation de son camarade Jean-Pierre Verney). On ressort l’âme lourde de ces 600 m² de dessins et croquis consacrés à la « Der des ders » qui célèbre son centenaire.
Heureusement, le Vaisseau Moebius héberge également, dans sa mezzanine, une exposition consacrée à Gus Bofa (1883-1968), qui a connu les affres des deux guerres mondiales. Invalide à 65% après le conflit armé de 14-18, le dessinateur croque avec un cynisme mordant les tourments des rares piou-piou revenus vivants du front, mais pas intacts. Un humour qui aide à quitter les lieux l’esprit un peu plus serein.
Après l’horreur des charniers, quoi de mieux que de la pop décomplexée et acidulée ? Le Musée du Papier abrite, comme chaque année, une exposition qui ne paye pas de mine mais s’avère réjouissante. Les éditions toulousaines MISMA ont eu quartier libre pour y fêter leurs dix ans d’existence, à travers des dioramas en papier découpé, des vidéos en boucle et de nombreuses planches humoristiques.
Pour finir en beauté, quoi de mieux que s’offrir un peu de rêve ? L’onirisme dans la BD est en effet le thème de l’exposition temporaire du Musée de la BD, « Nocturnes », qui fait la part belle à LITTLE NEMO de Windsor McCay tant dans sa scénographie que dans le choix de ses planches. L’occasion de découvrir des hommages de dessinateurs à la série du tout début du 20e siècle mais également des variations sur le thème (des gags de Mandryka à la psychanalyse de David B.). Il a d’ailleurs fallu nous pincer devant une planche originale de GASTON LAGAFFE pour nous assurer que nous étions toujours éveillés. Mais plus très frais, alors que de nombreuses surprises nous attendent demain. Lesquelles ? Rendez-vous ici dans 24 heures pour le savoir !
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