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Interview Eat You Alive

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© Laurent Koffel

© Laurent Koffel

Né en 2006 sous le patronyme de Maverick, le quintet de Nagoya s’est rebaptisé Eat You Alive deux ans plus tard – empruntant son nouveau nom à une chanson du groupe néo-metal américain Limp Bizkit. Tout comme le fameux combo mené par Fred Durst, Eat You Alive mélange punk-pop, métal-fusion, envolées mélodiques et accès de fureur. Malheureusement, cette formation de visuel kei redoutablement efficace a choisi de se saborder officiellement le 31 décembre 2013, au terme notamment d’une tournée européenne (la première et la dernière de sa carrière), démarrée à Paris le 14 décembre dernier. C’est donc à cette occasion que Coyote Mag a donné la parole aux cinq membres du groupe, pour faire le bilan d’une carrière à la fois courte et bien remplie, et découvrir comment ceux-ci envisagent leur futur…

Texte : Christophe Lorentz / Photos : Laurent Koffel 

Le 21 juillet dernier, vous avez annoncé votre séparation pour le 31 décembre 2013. Qu’est-ce qui a motivé cette séparation ?

Kenji (basse) : Il y a plusieurs raisons à cela, mais nous avons surtout ressenti que nous avions atteint notre limite.

Hiro (chant) : Nous pensions en effet qu’il valait mieux de ne pas garder un format de groupe afin que chacun de nous puisse continuer à suivre son chemin.

Avant de devenir Eat You Alive, vous vous nommiez Maverick. Est-ce que la fin de Eat You Alive signifie que vous allez en fait encore renaître sous une autre forme ?

Hiro : Non. Désolé, mais il n’y aura pas de troisième démarrage (rires).

Makoto (batterie) : Personnellement, je n’ai pas encore commencé à réfléchir de ce que je vais faire après notre séparation, mais j’espère pouvoir vous faire bientôt une bonne annonce !

Quels sont alors vos différents projets personnels prévus après la séparation du groupe ?

Hiro : J’aimerais poursuivre mon activité en tant qu’artiste fier de son chemin.

Ryohei (guitare) : Mener une vie honorable.

Shoya (guitare) : Désolé, mais pour le moment je n’ai rien décidé…

Kenji : Je vais redémarrer après avoir passé un peu de temps à faire un bilan sur ma vie.

Makoto : Je vais continuer à travailler en tant que batteur.

Eat-You-Alive02

© Laurent Koffel

Avec le recul, comment jugez-vous aujourd’hui la carrière de Eat You Alive ?

Hiro : On a fait un grand détour pour en arriver là (rires). Mais c’est grâce à cela que nous avons aussi obtenu plein de bonnes choses.

Ryohei : Je suis fier d’avoir été membre de Eat You Alive.

Shoya : J’aimerais marquer une belle fin pour qu’on ne regrette rien.

Kenji : Je suis très content d’avoir fait partie de ce groupe et d’avoir créé tant de bonne musique.

Makoto : Je suis convaincu qu’on a pu laisser une belle histoire. J’espère un jour entendre des gens dire qu’ils ont monté un groupe après avoir écouté EAT YOU ALIVE !

Dans votre carrière, quelles sont les choses que vous regrettez et celles dont vous êtes le plus fiers ?

Hiro : Pas de regret. Je suis très honoré d’avoir pu faire le chemin ensemble avec ces membres.

Shoya : Je n’ai pas tellement de regret. Je suis fier du fait que les derniers concerts étaient très très chauds !

Kenji : J’aurais dû apprendre plus tôt comment gérer un groupe et comment faire bouger les fans. Mais je suis fier d’avoir pu être à l’origine d’une nouvelle façon de concevoir la scène visual kei japonaise…

© Laurent Koffel

© Laurent Koffel

Votre nom est tiré du titre d’une chanson de Limp Bizkit, et vous avez cité ce groupe comme une de vos influences musicales. Est-ce que vous considérez toujours Limp Bizkit comme une référence pour Eat You Alive ?

Hiro : Bien sûr que ça reste notre référence ! D’ailleurs je pense que vous l’entendez aussi dans nos compositions.

Makoto : Je suis allé voir leur concert au Japon, et là j’ai vraiment appris la grandeur de leur musique ! J’étais super heureux.

Votre dernier album studio, APOCALYPSIS, est sorti en avril 2013. Aujourd’hui, comment le jugez-vous ?

Hiro : Je pense que c’est un album unique qui contient plein d’éléments différents.

Ryohei : Il représente le meilleur de Eat You Alive !

Makoto : Nous avons accordé plus d’importance à la mélodie et c’est donc une œuvre qui représente « un nouveau pas » pour Eat You Alive. Je suis sûr que vous allez apprécier ce goût nouveau qu’il possède par rapport à l’album précédent.

Le 11 décembre, vous avez sorti deux disques compilations : MALUS et NKHSH. Quels est le concept derrière chacun de ces deux disques ?

Makoto : Eat You Alive est le concept ! Quand vous écoutez ces deux CD, vous comprenez ce qu’est Eat You Alive.

Hiro : Nous avons séparé sur deux CD distincts les éléments les plus accrocheurs du groupe : les chansons mélodiques d’un côté et les versions live de l’autre. Le tout forme un best-of…

Votre nouveau single KEY, est sorti fin novembre. Comment le décririez-vous, au niveau de la musique et du texte ?

Hiro : Il s’agit d’un titre que nous avons composé après l’annonce de notre séparation : donc les paroles ont forcément été influencées par cette décision. Mais je pense que c’est mieux de s’exprimer dans une chanson plutôt que de sortir un pauvre commentaire sur notre séparation.

De quoi parlent les textes de vos chansons en général ?

Makoto : Ils parlent de l’univers d’eat You Alive, et aussi de l’univers de Hiro. C’est lui qui écrit toutes les paroles.

Hiro : En général, je parle de moi-même.

© Laurent Koffel

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Quelles différences voyez-vous entre les textes que vous écriviez au début de Maverick et ceux des dernières chansons de Eat You Alive ?

Hiro : Avant, mes paroles étaient essentiellement négatives. Maintenant, j’ai dépassé tout ça et je cherche à exprimer la force fondamentale que je ressens en tant qu’être humain.

Ryohei : Oui, je pense que Hiro est devenu plus positif…

© Laurent Koffel

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La catastrophe qui a frappé le Japon en mars 2011 a influencé le travail de très nombreux artistes… Est-ce que vos textes ou votre façon de faire de la musique ont changé après ce drame ?

Hiro : Bien sûr, c’était obligé. Il m’est aussi arrivé d’écrire sur ce sujet.

Kenji : Nous avons fait une chanson autour de ce concept, Mais ce morceau n’a pas été retenu pour faire partie d’un album.

Makoto : Ce jour-là, nous étions à Tokyo pour un live. On était tous tellement choqués que même aujourd’hui nous n’avons pas oublié. Depuis ce jour-là, je suis sûr qu’il y a eu un changement dans notre musique…

Au début de votre carrière, votre style vestimentaire était très sombre. Mais celui que vous arborez aujourd’hui est très coloré… Quelle est la signification de ce nouveau look ?

Hiro : Je pense que ça a un rapport avec le changement dans les thèmes des paroles dont j’ai parlé tout à l’heure.

Ryohei : Le moment de changer était venu !

Makoto : Et c’est aussi parce qu’on a ressenti qu’il fallait faire encore plus visual kei qu’avant.

Justement, on vous a étiqueté « visual kei ». Comment définiriez-vous le visual kei aujourd’hui ?

Hiro : Je pense qu’il y a du bon potentiel. Et j’espère que cela continuera à être une culture que le monde reconnait.

Ryohei : Moi je trouve que ça craint !

Shoya : Je suis toujours un gosse (rires).

Kenji : Je regrette que ce soit devenu un simple divertissement : j’aimerais que les gens apprécient plus la musique pour elle-même.

Makoto : Moi je pense au contraire que le visual-kei accorde plus d’importance à la musique aujourd’hui. Avant, c’était vraiment plus le côté « visuel » qui était important. J’espère qu’il y aura toujours de bons groupes de visual-kei dans le futur.

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